Un colloque de grande classe

Au nom du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, mon collègue René Brisson et moi-même tenons à féliciter chaleureusement les organisateurs du colloque 2005 de l’APEMIQ, pour l’accueil reçu et la qualité des activités retenues. Ces activités nous ont permis d’apprécier une superbe région de notre belle province. Dans le cadre de nos fonctions respectives, il nous est toujours agréable de rencontrer les membres de l’APEMIQ afin d’échanger sur les différents sujets reliés au grand secteur de la mécanique industrielle. Une fois de plus, le colloque de Shawinigan nous a permis de cotoyer des professionnels engagés et passionnés ayant à coeur le développement de leur secteur. Soyez assurés que nous prenons bonne note des commentaires reçus lors de ces rencontres.

Pour les membres intéressés, voici le texte de l’allocution présentée lors de l’ouverture du colloque 2005.

« Le thème du colloque, La formation, un monde en évolution, ne pouvait être plus actuel. En 1986, l’approche par compétences fut choisie par le ministère de l’Éducation pour développer les programmes d’études en FPT afin de former les futurs travailleurs. Depuis ce temps, les enseignantes et les enseignants ont été les principaux piliers de l’implantation, de l’application et du développement des compétences professionnelles et techniques. Le haut taux de satisfaction des employeurs vis à vis des finissants des différents programmes de formation témoigne de la qualité du travail accompli en matière de développement des compétences.

Aujourd’hui, en raison de la complexité des situations actuelles, en grande partie provoquée par un milieu du travail confronté à une concurrence sans précédent, il est difficile d’être compétent en agissant seul dans l’exercice de sa fonction de travail. Pour agir avec compétence dans nos interventions, il faut, en plus de mobiliser ses ressources internes, faire appel à des ressources externes. Ces ressources externes doivent être à la fois accessibles et utilisables par les personnes en place. Comme tous les autres métiers et professions, le métier d’enseignante et d’enseignant en formation professionnelle et technique subit cette profonde mutation. Peu importe le domaine d’expertise que l’on possède, le champ d’application ou le secteur de formation, on doit maintenant chercher à développer une compétence collective à l’intérieur d’une équipe d’enseignants, oeuvrant dans une centre de formation ou dans un collège. Coopérer entre différents métiers autrefois très distincts, maintenant entrecroisés, est devenu nécessaire. Le développement d’une telle compétence collective passe par une réelle coopération entre les membres de l’équipe et la création de réseaux externes de contacts et d’informations. Cette coopération permet de s’ouvrir vers d’autres façons de faire, d’expérimenter diverses stratégies d’enseignement, d’augmenter l’efficacité des ses interventions pédagogiques, en d’autres mots d’élargir son champ de vision afin d’actualiser sa propre compétence.

L’APEMIQ est un outil important dans la mise sur pied de cette coopération, nécessaire au développement de la compétence collective d’une équipe multidisciplinaire. Cette association a permis de réunir, au cours de ces vingt quelques années d’existence, une somme importante d’expertises, dans plusieurs domaines d’application en mécanique industrielle. Elle demeure un lieu privilégié de rencontres et d’échanges pour les nombreux intervenants des différents secteurs gravitant autour de la mécanique industrielle.

Je termine en remerciant tous les membres de l’association, en particulier ceux du comité organisateur du colloque de l’APEMIQ, des enseignants bénévoles et engagés, soucieux du développement de leur profession, de leur domaine pour l’excellence de leur travail et de leur implication professionnelle. »

Au plaisir d’échanger à nouveau.

Régis Décoste


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